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Jon Krahn: C’est merveilleux de voir sa famille grandir sur un terre


Jon Krahn

Abbotsford (Colombie-Britannique)
31 ans

Jon Krahn voit changer autour de lui la façon de produire les œufs et les exigences des consommateurs, et ça ne lui cause pas problème. Rester au fait des dernières tendances le stimule, et contribue au plaisir qu’il éprouve à être un producteur d’œufs.

L’entreprise familiale des Krahn est importante : plus de 100 000 pondeuses, une provenderie, des poulets à griller et des dindes. Jon et ses frères James et Dale s’occupent des opérations au quotidien; son père et son oncle demeurent les propriétaires.

« C’est un emploi qui offre beaucoup de flexibilité », affirme Jon, qui est de la troisième génération de sa famille à produire des œufs dans la vallée de la rivière Fraser en Colombie-Britannique. « Et c’est aussi très diversifié. Ce n’est pas un emploi de neuf-à-cinq où on fait la même chose un jour après l’autre. Il y a toujours des nouveaux défis. Un jour, on est dans le pratico-pratique, et le lendemain on participe à un événement social avec des producteurs agricoles. Cette diversité me plaît ».

Répondre aux changements du marché demeure un défi important.

« Nous sommes en train de voir comment on peut répondre aux besoins des consommateurs et aux changements qui surviennent dans l’industrie », dit-il.

Au Canada, la demande grandit.

Mais en même temps, les consommateurs demandent des œufs avec des attributs différents, par exemple bio, œufs de plein air ou de pondeuses en liberté.

Ce n’est simple pour un producteur de savoir dans quelle direction se lancer, car les investissements en équipement doivent être prévus longtemps à l’avance.

Heureusement, dit Jon, les producteurs d’œufs sont bien contents de s’entraider et d’échanger des informations.

« Nous passons beaucoup de temps à parler aux autres producteurs et à apprendre d’eux, dit-il. Nous tentons de bâtir sur les connaissances de l’autre. C’est comme ça que ça marche chez nous : Tu parles à ton voisin pour savoir comment ça se passe chez lui, et tu tentes d’améliorer la façon de faire ».

Selon Jon, les producteurs d’œufs de la vallée du Fraser sont tricotés serrés, ce qui facilite les échanges.

« C’est un très bon domaine, dit-il. Les gens n’hésitent pas à vous faire entrer chez eux pour voir comment ils font ».

Les producteurs d’œufs sont tout aussi ouverts avec le public. Jon explique que pour rassurer les consommateurs quant à la qualité de leurs aliments et le bien-être des animaux, les producteurs d’œufs on même le devoir d’ouvrir leurs portes au public pour qu’on puisse voir comment on fait.

Jon lui-même réside sur la terre avec son épouse et leurs quatre enfants, tous âgés de moins de huit ans.

C’est un style de vie qui lui plaît.

« Les enfants adorent ça! C’est grand, ils peuvent courir partout, et ils font pousser leurs propres légumes ».

Et les enfants s’intéressent déjà aux poules et à l’exploitation agricole.

« Ils savent d’où vient leur nourriture, et c’est très bien », dit-il.

« C’est merveilleux de voir sa famille grandir sur une terre et participer à quelque chose qui est pour nous une source de fierté.

« Je crois que l’industrie des œufs est promis à un bel avenir ».