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Les œufs c. le hockey : un tir de barrage purement canadien


Vous vous rappelez les éliminatoires 1969-1970 de la LNH? Pour ma part, je m’en souviens comme si c’était hier. C’était la première fois qu’il n’y avait aucune équipe canadienne dans les finales. L’histoire se répète puisque nous nous retrouvons dans la même situation 46 ans plus tard. Pas de Leafs, pas de Habs, de Sens, de Jets, de Flames, de Oilers ou de Canucks en 2015-2016.

Cela m’a fait penser à notre industrie. Qu’est-ce qui a changé depuis lors? Qui sommes-nous? Que faisons-nous? Où notre présence fait-elle une différence au Canada?

J’en suis venu à la conclusion absurde que les œufs sont plus canadiens que le hockey!

Permettez-moi de m’expliquer.

Le hockey nous définit comme Canadiens. Nos normes de hockey sont élevées. Nous savons que rien de moins que la médaille d’or aux Olympiques est acceptable. Pour la plupart des partisans canadiens, il est inacceptable de ne pas faire partie des finales … bien que les partisans des Leafs semblent plutôt à l’aise avec cette idée.

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Donc quel est le rapprochement entre le hockey et les œufs?

J’ai trouvé cinq comparaisons qui rapprochent le hockey et l’industrie des œufs. À la lecture de chacune, je vous défie de déterminer si c’est l’œuf ou le hockey qui est plus canadien.

1. Composition de la ligue joueurs/œufs

Pour la première fois, le nombre de joueurs canadiens est inférieur à 50 % de la liste de joueurs de la LNH en 2015-2016. Les joueurs d’Europe et des États-Unis ont de plus en plus d’impact sur la rapidité du jeu. Par ailleurs, les œufs ont plus de contenu canadien. Nos producteurs produisent un aliment sain et de haute qualité ici, au Canada, pour les Canadiens. Nous en sommes très fiers.

2. Origine des œufs c. les joueurs

Une bonne part des grands joueurs canadiens venaient jadis des régions rurales. Sidney Crosby vient de Cole Harbour, mais de plus en plus de joueurs viennent des villes comme Connor McDavid (Newmarket) et Aaron Ekbald (Windsor). Les fermes d’œufs continuent de prospérer en milieu rural. Avec plus de 1 000 fermes familiales réparties dans tous les coins du pays, les fermes ovocoles contribuent de façon importante à l’économie des communautés rurales. Les producteurs d’œufs sont fiers de leurs racines rurales.

3. Choix d’équipe c. choix d’œufs

Les Canadiens n’ont pas beaucoup de choix au hockey. Il n’y a que sept clubs canadiens dans la LNH à même lesquels choisir, mais nous savons que Hamilton et Québec se sentent délaissés. Cependant, personne n’est délaissé au comptoir des œufs. Que ce soit l’œuf classique à coquille blanche ou brune aux œufs enrichis, produits en liberté ou sur parcours libre ou d’œufs biologiques, enrichis à l’oméga-3 et à la vitamine D, nous offrons aux Canadiens tous les choix qu’ils demandent.

4. Santé et sécurité

La LNH prend des mesures pour améliorer la sécurité des joueurs. Dégagements automatiques, pénalités plus sévères pour les coups à la tête et les protocoles régissant les commotions font toute la différence. On pourrait en faire plus encore, mais l’évolution est lente. Les bagarres devraient-elles encore exister? Pendant combien de temps cela va-t-il durer? Par ailleurs, dans le cas des œufs, la salubrité des aliments est notre première priorité. Nos producteurs appliquent le programme Propreté d’abord – Propreté toujours®, un programme complet de salubrité des aliments à la ferme. Les producteurs surveillent les points critiques du processus de production et font l’objet d’inspections annuelles par des inspecteurs régionaux formés en la matière. Il en résulte un système de sécurité alimentaire de classe vraiment mondiale.

5. Prix des billets c. le prix des œufs

Assister à un match de la LNH coûte cher. Le prix des billets a augmenté d’une année à l’autre depuis plus d’une décennie. En 2002, par exemple, le coût moyen d’un billet pour voir les Maple Leafs de Toronto était d’environ 50 $. En 2011, il était d’environ 120 $.1 Il n’en est pas ainsi pour les œufs. Une douzaine d’œufs, l’une des sources de protéines les plus complètes disponibles, coûte moins qu’un café latté. Entre 2014 et 2015, le prix des œufs a augmenté de 1,5 %. Entre-temps, la viande fraîche ou congelée (à l’exclusion de la volaille) a subi une hausse faramineuse de 11,9 % … un peu comme les billets de la LNH.2 En des temps où la facture d’épicerie des familles canadiennes augmentent, le système de la gestion de l’offre fait que les Canadiens peuvent toujours compter sur des œufs de haute qualité et à bon marché lorsqu’ils se rendent à l’épicerie.

Notre industrie partage les mêmes valeurs que les partisans du hockey – le dévouement, l’engagement, le travail acharné et le travail d’équipe. Les œufs et le hockey ne font pas l’objet de comparaisons tous les jours, mais il existe des parallèles intéressants. De façon objective en ce printemps de 2016, je crois que l’on peut affirmer que les œufs sont vraiment plus canadiens que le hockey.

¹ The new economics of the NHL
² Statistique Canada