Passer au contenu principal

Les moments de gloire des œufs canadiens au cours de l’année


Alors que l’industrie canadienne des œufs célèbre 10 années consécutives de croissance, prenons quelques instants pour découvrir les moments particuliers de l’année où les Canadiens profitent de l’excellence au naturel des œufs.

Que ce soit le long brunch du dimanche où les œufs pochés sont à l’honneur ou la préparation de nombreuses gâteries sucrées pendant les Fêtes, il y a certes des moments de l’année où les Canadiens font le plein d’œufs nutritifs plus que d’ordinaire. Quoi de mieux pour rendre une fête encore plus craquante que ces petites merveilles cuisinées à toutes les sauces?

Il nous arrive tous de glisser une douzaine d’œufs supplémentaire dans notre panier d’épicerie, mais on ne remarque pas nécessairement quand ça arrive et pour quelle raison. Bonnie Cohen, directrice du marketing et de la nutrition chez les Producteurs d’œufs du Canada, nous en dit plus long non seulement sur les moments de l’année où les Canadiens achètent le plus d’œufs, mais aussi sur les raisons pour lesquelles nous consommons de plus en plus d’œufs depuis une dizaine d’années.

À quels moments de l’année constatez-vous une augmentation dans la vente d’œufs?

À Noël et à Pâques, indiscutablement. Ce sont des moments de l’année où les gens se rassemblent et cuisinent beaucoup plus. Fait intéressant, les longues fins de semaine occasionnent aussi une augmentation des ventes d’œufs. La journée de congé supplémentaire est une bonne occasion de se réunir en famille et de préparer un gros déjeuner mettant les œufs en vedette!

À quoi attribueriez-vous la croissance globale des ventes d’œufs au Canada?

Nous examinons attentivement les ventes d’œufs au détail pour comprendre les tendances de notre marché. En 2005, nous avons suspendu tous nos programmes de marketing, interrompu nos annonces télévisées et cessé toute activité de promotion afin de prendre du recul et d’analyser les stratégies avec lesquelles nous travaillions et de mener des études auprès des consommateurs.

Il nous est apparu très clairement que nous n’investissions pas aux bons endroits. Nous nous sommes alors penchés sur les résultats d’études auprès des consommateurs pour comprendre leur comportement à l’égard des œufs – pourquoi ils en achètent plus ou moins.

Qu’avez-vous appris de vos recherches?

En 2006, une partie du problème avec les œufs était le cholestérol; les gens croyaient que le cholestérol alimentaire était mauvais et évitaient donc de manger des œufs. Le moment vraiment révélateur est survenu lorsque nous avons compris d’où venait cette affirmation selon laquelle il fallait limiter sa consommation d’œufs. Il s’est avéré que de nombreux médecins de famille suggéraient à leurs patients de limiter leur consommation d’œufs. Pas les cardiologues, ni même les diététistes.

Nous avons appris que la première chose que disaient les médecins à leurs patients lorsqu’ils diagnostiquaient chez eux un taux de cholestérol élevé était d’arrêter de manger des œufs. Nous avons donc, pendant huit ou neuf ans, fait le tour des cabinets de médecins pour leur parler du cholestérol d’un point de vue scientifique. Les médecins étaient très ouverts à la discussion et nous ont confié que leurs patients n’attendaient que leur permission pour manger des œufs, et qu’eux-mêmes devaient pouvoir s’appuyer sur des données scientifiques pour leur donner le feu vert. Nous avons donc fourni aux médecins les données des plus récentes études scientifiques.

Durant nos recherches, nous avons également appris que les gens qui ne se préoccupaient pas du cholestérol voulaient en savoir plus sur les protéines et les bienfaits nutritionnels des œufs. À l’époque, nous parlions beaucoup de la polyvalence des œufs, mais ce qui intéressait réellement les consommateurs, c’était leur valeur nutritionnelle puisque cette information prenait de plus en plus d’importance à leurs yeux.

Nos études nous aident à déterminer la voie à suivre pour informer les consommateurs canadiens. Par exemple, nous nous efforçons depuis quelque temps de leur faire comprendre ce qui fait qu’un œuf est naturellement bon. Dernièrement, nous travaillons à faire savoir à un plus grand nombre de Canadiens que les œufs ne contiennent pas d’hormones ni de stéroïdes ajoutés, et que chaque œuf contient 6 grammes de protéines, des vitamines et du fer.

Comment voyez-vous la tendance quant à la vente d’œufs au cours des 10 prochaines années?

Nous souhaitons poursuivre sur notre lancée tout en cherchant à approfondir notre compréhension des consommateurs et des raisons qui les poussent à acheter ce qu’ils achètent. Nous espérons miser sur l’image positive que les œufs ont acquise au cours des dernières années.

Chaque année, nous surveillons les nouveautés, observons ce qui se passe sur le marché et suivons les tendances. La prédilection des consommateurs pour les aliments sains et naturels est là pour durer, je crois.

Une chose est sûre, c’est que l’amour des Canadiens pour les œufs est plus fort que jamais.