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Andrew Packham: Plus on avance, plus ça s’améliore pour les poules et pour ceux qui travaillent avec elles


Voici le premier d’une série de portraits de jeunes producteurs d’œufs. Ils participent tous au Programme national des jeunes producteurs des Producteurs d’œufs du Canada et prendront part au congrès annuel de la Table pancanadienne de la relève agricole, qui a lieu à Ottawa du 24 au 26 février.

Andrew Packham

31 ans
Dunnville (Ontario)

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Demandez à Andrew Packham de parler des grandes tendances dans le domaine de la production d’œufs, et il vous dira que les choses sont toujours en train de s’améliorer.

Demandez-lui de préciser sa pensée et il vous dira que l’amélioration est généralisée.

Par exemple, dit-il, les nouvelles techniques et technologies rendent plus efficace la production d’œufs, et les nouvelles façons de faire ont un impact positif sur les pondeuses.

« Plus on avance, plus ça s’améliore pour les poules et pour ceux qui travaillent avec elles ».

Il cite en exemple les meilleurs abreuvoirs, qui améliorent le bien-être des pondeuses. Et les nouveaux systèmes de ventilation permettent de maintenir la température et le niveau d’humidité dans les poulaillers à des degrés constants. Finies les grandes fluctuations.

« Il y a 40 ans, quand les systèmes étaient mécaniques, ces choses-là n’étaient pas possibles », dit-il.

Pour les producteurs d’œufs, le principal défi c’est simplement de suivre les changements.

Andrew a grandi sur la ferme avec ses parents Lyle et Marianne, et ses frères Jeremy et Josh.

« Nous étions toujours occupés à jouer ou à travailler dit-il en parlant de son enfance avec ses frères. Il y avait toujours quelque chose à faire. »

Dès sa tendre enfance, il a appris à ramasser des œufs. Aujourd’hui ses frères ont quitté la ferme; il est toujours là, mais n’est pas encore totalement impliqué.

« Du lundi au vendredi, je travaille à temps plein comme plombier et monteur de tuyaux, dit-il. Je suis à la ferme la fin de semaine, et quelques soirs durant la semaine également, soit pour entretenir l’équipement ou pour faire des travaux. Et je travaille aussi dans les champs autant que possible ».

L’entreprise des Packham compte environ 16 000 pondeuses, dont 4 000 brunes. Les parents sont les propriétaires et assurent la gestion; ils sont épaulés par Nicole, la femme d’Andrew, et d’autres employés. Ils gèrent également un poste de classement.

Andrew souligne que son épouse ne vient pas d’un milieu agricole.

Quand ils se fréquentaient, elle passait beaucoup de temps avec lui à la ferme, où elle l’accompagnait dans ses tâches.

Alors quand elle a voulu un emploi à temps partiel pendant ses études, ses parents l’ont embauchée.

« Elle n’est jamais vraiment partie », raconte Andrew, qui ajoute que le fait de travailler avec sa famille lui plaît.

Oui, dit-il, une entreprise ovocole demande beaucoup de temps. On y travaille sept jours par semaine, 365 jours par année.

Mais Andrew, qui note avec fierté qu’il est de la quatrième génération de sa famille à produire des œufs, explique qu’on peut se partager les tâches quand plusieurs générations d’une même famille se mettent de la partie.

« Ce n’est pas comme si on était pris ici sept jours par semaine; il y a un avantage à travailler en famille! »