Passer au contenu principal

Mark Siemens : J’ai l’impression que ça fait simplement partie de ce que je suis


Mark Siemens

Siemens Farms Ltd., Abbotsford (Colombie-Britannique)
26 ans

Mark Siemens veut que les gens sachent que pour les producteurs d’œufs, la communauté dans laquelle ils vivent compte pour beaucoup.

Trop de gens, dit-il, n’ont pas la bonne impression de la vie en milieu rural. Nos impressions, ajoute-t-il, sont trop souvent le résultat de ce qu’on voit à la télé ou au cinéma.

Au Canada, dit-il, ce n’est pas seulement l’argent qui compte pour un agriculteur.

« Quand je regarde l’industrie des producteurs d’œufs au Canada, je vois qu’on accorde beaucoup d’importance à l’idée de redonner à la collectivité. Les cultivateurs connaissent la grande valeur de nos communautés » affirme Mark.

Mark est très fier de ce fait. Il est également fier du fait que dans sa ville natale, Abbotsford, une ville agricole de la vallée de la rivière Fraser, la communauté agricole est un chef de file du secteur caritatif. (En passant, Abbotsford est reconnue comme étant la ville la plus généreuse du Canada.)

Mark a pris du temps à constater que la production d’œufs, et les valeurs qui s’y rattachent, collaient à ses propres valeurs.

Bien qu’ayant grandi à la ferme familiale, il a quitté la maison après son secondaire, question de vivre sa vie à sa façon.

Mais après avoir œuvré dans plusieurs domaines, il est venu à constater que « j’aimais bien le style de vie, et le fait d’être près de ma famille. Et après mon mariage et la naissance de mon fils, je suis venu à constater qu’il y avant beaucoup d’avantages à impliquer sa famille dans sa vie. »

Plutôt que de revenir immédiatement à la ferme familiale, Mark a commencé à travailler pour un autre agriculteur – question de prendre de l’expérience. « Je voulais que ça marche pour moi », dit-il.

Cette expérience, et la confiance accrue qu’elle lui a donnée, ont facilité son retour vers la ferme et le travail avec son père.

Il ne demeure pas encore à la ferme, mais son retour définitif ne saurait tarder.

Entretemps, il s’habitue tranquillement à la vie d’un producteur d’œufs.

« J’aime bien le fait qu’il y a une constance dans le travail, dit-il, mais que chaque journée apporte du nouveau. Il y a toujours de nouveaux défis, et on cherche toujours à innover et à améliorer les choses.

« J’accorde beaucoup d’importance au volet familial, et j’aime également le mélange de travail physique et d’autres genres de travail. Je travaille fort, souvent en plein air, mais ce n’est pas 40 heures de dur labeur par semaine, c’est un mélange.

« Je suis là à prendre soin des animaux, et à chercher à améliorer les choses. Je suis toujours à l’affût de détails, pour m’assurer que tout se passe bien. C’est un défi constant ».

Et c’est un défi qu’il a le goût de relever.

« J’ai l’impression que ça fait simplement partie de ce que je suis », dit-il.