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Les maires du Canada appuient en grande majorité la gestion de l’offre


La grande majorité des maires et préfets à l’échelle du pays sont d’avis que les producteurs laitiers, d’œufs et de volaille à l’échelle locale jouent un rôle central dans leur économie et leur communauté. Ils ont mentionné l’importance d’assurer que leurs citoyens aient accès à des aliments frais, sécuritaires et bon marché, et que les producteurs reçoivent des prix justes et stables.

Le sondage Ipsos Reid, mené auprès de 124 leaders municipaux dans toutes les provinces et territoires, révèle que 53 pour cent des répondants connaissent le système de la gestion de l’offre. Toutefois, une fois que le système fut expliqué davantage, 87 pour cent des répondants ont manifesté leur appui à son endroit, 40 pour cent disant qu’ils l’appuyaient vivement.

« Les municipalités de tous les coins du pays reconnaissent que la gestion de l’offre contribue à créer un environnement stable dans le cadre duquel les fermes familiales locales se trouvent à la base d’une économie de 25 milliards de dollars par année et soutiennent près de 300 000 emplois », de dire Peter Clarke, président des POC. « Les maires et préfets comprennent clairement jusqu’à quel point ce secteur est important pour les consommateurs canadiens et pour la viabilité et la prospérité de leurs propres communautés. »

Le sondage, présenté à la conférence annuelle de la Fédération canadienne des municipalités, consistait en des entrevues exhaustives auprès des maires des petites et grandes villes de tous les coins du pays et représentant 25 pour cent de la population canadienne. Il s’agit du plus important sondage mené par le cabinet Ipsos Reid auprès de dirigeants municipaux. Le soutien à l’endroit de la gestion de l’offre était présent d’un océan à l’autre, les maires du Québec et de la Nouvelle-Écosse manifestant l’appui le plus important avec 57 et 67 pour cent d’entre eux respectivement appuyant fortement la gestion de l’offre.

Une récente recherche à la consommation effectuée plus tôt cette année par les POC a révélé que 40 pour cent des Canadiens et Canadiennes connaissaient le système de la gestion de l’offre. De ceux qui comprenaient son fonctionnement, 71 pour cent ont dit qu’ils « appuyaient fortement le système » et manifesté le désir d’acheter des œufs de haute qualité produits localement et que les producteurs reçoivent de justes prix. Une fois que le système fut expliqué aux Canadiens et Canadiennes qui ne le connaissaient pas, l’appui à son endroit a augmenté.

« Il existe un intérêt croissant à l’endroit de la sécurité et de la salubrité des aliments ainsi que de la production locale et nous avons toute une histoire à raconter grâce à la gestion de l’offre », d’ajouter M. Clarke. « Cette plus récente recherche confirme que les consommateurs et les dirigeants politiques appuient fermement notre mission d’assurer que la population canadienne ait accès à des œufs, de la volaille et des produits laitiers de source locale. »

Quatre-vingt pour cent des maires répondants sont d’avis que la gestion de l’offre est importante pour la survie des fermes familiales et 71 pour cent ont ajouté que l’ouverture des frontières aux importations mettrait ces fermes familiales en péril. Si l’importation de produits étrangers résultait en des prix plus bas aux producteurs, 74 pour cent croient qu’il n’y a aucune garantie à l’effet que les détaillants transmettraient les épargnes aux consommateurs. Parmi les autres faits saillants du sondage auprès des maires et préfets, citons :

Au sujet du sondage Ipsos Reid a interviewé 124 maires (ou maires suppléants) et préfets dans toutes les provinces et territoires via un sondage téléphonique entre le 27 mars et le 26 avril 2013. Les résultats reflètent une marge d’erreur de +/- 8,7 pour cent 19 fois sur 20.