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Alexandre Richard: Travailler la terre nourricière


Alexandre Richard

Rivière-Héva, Québec
22 ans

Alexandre Richard a voulu devenir agriculteur le jour où, encore tout petit, son père l’a assis sur un tracteur.

« Même au primaire, je savais que je voulais devenir agriculteur », dit-il.

Âgé maintenant de 22 ans – il en aura 23 en novembre – Alexandre est revenu à la ferme familiale en Abitibi après avoir terminé ses études au campus Macdonald de l’Université McGill.

Il est de la troisième génération de sa famille à travailler la terre – et la vie de cultivateur répond tout à fait à ses attentes.

« C’est un bon mode de vie, dit-il. Ce n’est pas toujours facile, mais il est question de bonnes valeurs ».

L’entreprise familiale – la Ferme avicole Paul Richard et Fils Inc. – est une opération à plusieurs volets à Rivière-Héva, non loin du centre régional de Val d’Or. En plus produire des œufs, on y exploite une meunerie. Et on y cultive du blé, de l’orge et du canola sur 1000 acres pour aider à nourrir les animaux.

Alexandre travaille aux côtés de son frère Jean-Philippe, de son père Maurice, de son oncle Alain, et plus d’une vingtaine d’employés. Chaque membre de la famille joue un rôle qui correspond à ses capacités. Jean-Philippe, par exemple, s’intéresse à l’aspect commercial de l’entreprise, tandis qu’Alexandre se passionne pour la production des plantes qui servent à nourrir les animaux.

« J’aime bien travailler la terre, dit-il. J’aime monter sur mon tracteur et partir de rien – un sol même pas travaillé. Et puis tu travailles la terre et tu sèmes et tu vois tes plantes pousser.

« La terre, c’est ce qui nous a toujours nourri », ajoute-t-il, en expliquant qu’il est impossible d’avoir des œufs de qualité si on ne fait pas pousser de la nourriture de qualité pour les poules.

Chez les Richard on fait pousser ce qu’on peut, et ce qu’on ne fait pas pousser, on l’achète de fournisseurs à proximité, question de durabilité.

L’entreprise fournit – avec une autre entreprise ovocole – des œufs en Abitibi-Témiscamingue et jusqu’à Chibougamau.

Si on demande à Alexandre de parler d’une journée typique, il éclate de rire : Pour lui, il n’y a pas de journée typique.

En été, par beau temps, il travaille dans les champs; autrement, il fait ce qu’il y a à faire. À un moment donné, par exemple, il a aidé à gérer les employés parce que son oncle s’était absenté.

Quand il regarde vers l’avenir, Alexandre se voit donner un nouveau souffle au développement économique de sa région.

« Je m’enligne pour ça, dit-il. J’ai plein d’idées. J’aime la science, et j’aime poser des questions, et trouver des façons d’améliorer les façons de faire ».