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Matt Vane : Le monde des œufs m’a bien traité


Voici le quatrième d’une série de portraits de jeunes producteurs d’œufs. Ils participent tous au Programme national des jeunes producteurs des Producteurs d’œufs du Canada et prendront part au congrès annuel de la Table pancanadienne de la relève agricole, qui a lieu à Ottawa du 24 au 26 février.

Matt Vane

29 ans
Chilliwack (Colombie-Britannique)

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Matt Vane a grandi sur une ferme près de Chilliwack, en Colombie-Britannique, et il connaît bien les animaux, dont les dindes, les canards et les poulets à griller. Par contre, il n’avait jamais travaillé avec des pondeuses.

Néanmoins, il avait assez de confiance en l’avenir de l’industrie des œufs pour s’y lancer. Et en 2011, sa candidature a été retenue dans le cadre du programme britanno-colombien pour les nouveaux producteurs d’œufs.

Aujourd’hui il dirige Cherry Creek Entreprises, une ferme bio qui compte 7500 pondeuses ainsi que des poulettes.

« Le monde des œufs m’a bien traité, » dit-il quand il réfléchit à son choix de carrière.

Selon Matt, c’est le style de vie qui lui plaît le plus. « Tu peux travailler à ton propre rythme quand tu es producteur agricole, raconte-t-il. Il y a une grande variété de tâches, et c’est ce que j’aime. »

Son troupeau de pondeuses étant relativement petit, Matt peut essentiellement s’en occuper tout seul. Par contre, il y a des défis.

« La croissance te préoccupe tout le temps, dit-il. Je veux avancer et je dois m’assurer que tout ce que je fais est raisonnable. Et quand t’es à tes débuts, tu fais tout ce que tu peux pour être près de tes sous pour pouvoir investir dans l’entreprise. »

Il y a des défis propres à son statut de ferme bio. Par exemple, il doit utiliser une moulée certifiée bio. Ses pondeuses ont également accès à un pâturage libre à l’extérieur.

En dépit des défis, il prend note du fait que le côté bio de l’industrie est en croissance, et il croit que c’est une bonne chose pour l’industrie.

Dans l’ensemble, Matt dit avoir confiance en l’avenir de l’industrie des œufs. Cette confiance repose en partie sur sa conviction que le système de gestion de l’offre utilisé au Canada est « un très bon système. »

Malheureusement, poursuit-il, il croit que les Canadiens sont trop peu informés des bienfaits du système de gestion de l’offre.

Dans l’ensemble, conseillerait-il à quelqu’un d’autre de devenir producteur d’œufs? Oui.

« Je lui dirais de construire de façon intelligente, et de construire en vue de la croissance. Sois conscient de ce que tu fais, et implique-toi dans l’industrie. C’est bon de savoir vers quoi l’industrie se dirige. Alors, je l’encouragerais à faire ce que j’ai fait. »